Le Louxor - Palais du cinéma

Ciné-club
Ciné-club CLAUDE CHABROL
Du : dimanche 7 septembre 2025Au : dimanche 7 décembre 2025

Ciné-club CLAUDE CHABROL

DU 7 SEPTEMBRE AU 7 DÉCEMBRE
CINÉ-CLUB CLAUDE CHABROL 
ANIMÉ PAR FABIENNE DUSZYNSKI
Fabienne Duszynski est enseignante à l'Université de Lille et membre du comité de rédaction de la revue Vertigo.

 

« Le grotesque, la dérision, la fantaisie, l’excentricité, la vivacité, la manipulation, la machination structurent le cinéma de Chabrol et en font sa richesse, sa véritable profondeur. Il y a surtout un jeu très subtil, sur cette frontière invisible qui sépare le crime et la folie, la norme et la rébellion, le cadre et le hors-cadre. On le compare souvent à Flaubert, à Balzac, ou à Simenon, autant de “maîtres” qu’il respecte et qu’il admire. Ce qui le rapproche le plus de ces auteurs, c’est la peinture discrète mais têtue de ce qu’on appellera la “solitude humaine”, le thème le plus émouvant du cinéma chabrolien. »
Serge Toubiana, « Claude Chabrol cinquantième, moteur ! », Hors-série des Cahiers du Cinéma, octobre 1997

 

QUE LA BÊTE MEURE
France, Italie I 1969 I 1h53
Avec Michel Duchaussoy, Caroline Cellier, Jean Yanne
Pour venger la mort de son fils, tué par un chauffard, un homme se lance sur la piste du coupable.

« Plutôt que la critique sociale […], son sujet, aussi inépuisable qu’éternel, est l’ambiguïté. Que la bête meure est adapté d’un roman anglais de Peter Blake, pseudonyme du poète Cecil Day Lewis. En ne gardant que la trame globale de l’ouvrage […] Chabrol et son vieux complice Paul Gégauff se laissaient toute liberté d’aborder leurs thèmes de prédilection. A partir de cette banale histoire de vengeance, le cinéaste et son scénariste préféré construisent une fascinante machine à douter, donc à rêver. » Frédéric Bonnaud – Les Inrockuptibles 

DIMANCHE 2 NOVEMBRE · 10H30

 

LE BOUCHER
France, Italie I 1970 I 1h30
Avec Stéphane Audran, Jean Yanne, Antonio Passalia
Saint Sébastien 1970 – Stéphane Audran, Prix de la Meilleure Actrice
À Trémolat, petit village du Périgord, la quiétude se dissipe lorsque plusieurs corps de jeunes filles mortes sont retrouvés.

« Chabrol réussit trois grands films en un. La peinture parfaite d’une province et d’un assassin. L’étude glaçante de la fascination réciproque entre nature et culture. Une grande histoire d’amour ratée. » Guillemette Odicino – Télérama

DIMANCHE 16 NOVEMBRE · 10H30

 

LA RUPTURE
France, Belgique, Italie I 1970 I 2h05
Avec Stéphane Audran, Jean-Pierre Cassel, Jean-Claude Drouot
Parce que Charles, son mari toxicomane, la brutalise, Hélène Régnier décide de divorcer et d’emmener avec elle son petit garçon, Michel, pour le protéger de la violence de Charles.

« À partir d'un fait divers sordide, le drame vire à la tragédie d'une femme seule, courageuse et bouleversante, prise dans une toile d'araignée et luttant contre des forces d'aliénation liées au pouvoir d'une forme de société, qui, pour l'écraser, ne recule jamais devant les actes les plus cyniques et les plus vils. La dernière demi-heure est d'une délirante intensité. » Jacques Siclier – Le Monde

DIMANCHE 23 NOVEMBRE · 10H15

 

JUSTE AVANT LA NUIT
France, Italie I 1971 I 1h46
Avec Michel Bouquet, Stéphane Audran, François Périer
Au cours d’un jeu sadomasochiste, Charles Masson, dirigeant d’une petite agence de publicité parisienne, étrangle sa maîtresse, Laura, l’épouse de son meilleur ami. 

« Juste avant la nuit peut se voir comme un film en miroir, double inversé de La Femme infidèle […]. Le réalisateur y retrouve ses deux acteurs de prédilection, Michel Bouquet et Stéphane Audran, une nouvelle fois époux bien installés dans le confortable cocon de la bourgeoisie de province. […] À l’heure de la bourgeoisie triomphante, Chabrol démontre l’hypocrisie de cette classe, pour laquelle le maintien des apparences et de l’ordre, le goût du luxe et des privilèges sont plus importants que la justice et la vérité. À partir d’un argument presque comique, Chabrol réalise un film terrifiant sur le thème de l’expiation impossible, avec une dimension dostoïevskienne. […] C’est une œuvre parfaite, glaçante et implacable. » Olivier Père – Arte 

DIMANCHE 30 NOVEMBRE · 10H30

 

LES NOCES ROUGES
France, Italie I 1973 I 1h30
Avec Michel Piccoli, Stéphane Audran, Claude Piéplu
Lucienne, épouse de Paul, maire de la ville, entame une aventure avec Pierre, l’adjoint de son mari, marié, lui, à Clotilde, gravement malade. Les amants décident de supprimer leurs conjoints respectifs.

« Ce qui compte, dans Les Noces rouges, c’est moins l’histoire sordide d’un adultère bourgeois et d’un double crime passionnel que le coup d’œil goguenard du cinéaste, la perspicacité avec laquelle il décrit le monde clos d’une petite ville calfeutrée dans ses habitudes, son folklore, ses conventions morales et sociales, le mépris dont il accable, bourreaux ou victimes, ses personnages, la férocité et la sûreté de ses traits. […] Noces rouges, noces sanglantes […]. L’esprit pétille, la méchanceté est savoureuse, et le récit, rigoureusement classique, cerne l’essentiel, sans fioritures ni digressions. Il faut en prendre notre parti : l’auteur est un joyeux vivant qui voit la vie en noir. » Jean de Baroncelli – Le Monde

DIMANCHE 7 DÉCEMBRE · 10H30

 

Tarif ciné-club : 9 € // - 26 ans : 8 € // Supplément de 2€ sur les cartes abonnés louxor, ugc illimité, ciné-chèques et ccu

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