EvénementRÉTROSPECTIVE · "JLG" EN 6 FILMSDu : mercredi 3 septembre 2025 • Au : mardi 16 septembre 2025

DU 3 AU 16 SEPTEMBRE
RÉTROSPECTIVE · "JLG" EN 6 FILMS
À BOUT DE SOUFFLE
France I 1960 I 1H30 I Copie restaurée 4K
Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg
« Le premier Godard est d’abord un hommage aux petits polars secs importés de Hollywood. Mais l’essentiel est ailleurs : dans « le renouvellement du style cinématographique ». « JLG », et lui seul, marqua à ce point son territoire : montage, bande-son. Ce grand coup de neuf demeure un moment de rupture. On ne cessera, ensuite, de reprocher à Godard son excès d’intelligence, alors qu’il avait su bricoler ce drôle de film, beau et (un peu) con à la fois. » François Gorin - Télérama
VIVRE SA VIE
France I 1962 I 1H23
Avec Anna Karina, Sady Rebbot, André S. Labarthe
« Par fragments à l'élégance froide, il ne filme pas l'acte sexuel mais les rituels : les cents pas sur le trottoir, l'approche, les transactions, les billets qui passent, les clients et les souteneurs, les mots après l'amour. Aux yeux du réalisateur, la prostitution vaut comme un symbole criant des rapports de domination et de désir fondant le monde marchand, cinéma compris.» Jacques Morice - Télérama
LE MÉPRIS
Italie, France I 1963 I 1h45
Avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance
« Godard est un désespéré optimiste. La magie de ses images, bercées par les plus beaux échos de violon que Delerue ait composés, prouve qu’il ne croit pas à la mort du septième art. Godard a beau cacher ironiquement le visage de B.B. derrière des branchages alors qu’elle lit un ouvrage d’art, son sens du cadrage atteste combien il sut saisir les vertus rayonnantes de l’actrice. Déesse vivante, filmée au côté de statues de l’Antiquité, elle offre son rôle le plus envoûtant, le plus énigmatique. » Marine Landrot - Télérama
BANDE À PART
France I 1964 I 1H35
Avec Anna Karina, Claude Brasseur, Sami Frey
« L’amour en fuite, le jeu, la bagarre, l’argent (volé), la danse. Godard emprunte comme toujours un peu partout — à Queneau, à Aragon, aux polars américains. Il revient ici à la débrouille. Il file un coup de jeune au polar, retourne ses figures de style et alimente le romanesque de la Nouvelle Vague, celui des bistrots, du métro, des personnages jouant à être eux-mêmes. » Jacques Morice - Télérama
PIERROT LE FOU
France, Italie, USA I 1965 I 1h55
Avec Jean-Paul Belmondo, Anna Karina, Samuel Fuller
« Pierrot le Fou est le plus romantique et le plus romanesque des films de Godard. Entre éloge et fracture, enthousiasme et dérision, l'auteur balance, mais c'est le lyrisme — mélancolique — qui l'emporte. » Jacques Morice - Télérama
MASCULIN FÉMININ
France, Suède I 1966 I 1H50
Avec Jean-Pierre Léaud, Chantal Goya, Marlène Jobert
« D’aspect très sombre, doté d’un noir et blanc à l’état brut, le film capte les mutations de langage et s’aventure dans les lieux communs de Paris pour poser un regard cinématographique neuf, frôlant l’enquête sociologique. » Benoit Pavan
