Mamma Roma, une prostituée d’âge mûr, est libérée de son souteneur à l’occasion du mariage de celui- ci. Elle reprend alors avec elle son jeune fils, Ettore, qui ne sait rien de son ancienne condition, s’installe dans un quartier populaire de Rome et devient vendeuse sur un marché. Alors qu’elle nourrit des espoirs de réussite pour Ettore, celui-ci commence à traîner avec les jeunes désœuvrés du quartier...
"Mamma Roma marque une étape magnifique vers cette idée de “cinéma de poésie” chère à Pasolini. Dès les premiers plans, les distances prises avec le néoréalisme, et avec les autres films consacrés au petit peuple italien, sautent aux yeux. Les références visuelles de Pasolini sont avant tout picturales. […] L’utilisation de la musique classique (ici, Vivaldi), le refus du plan-séquence ou du son direct participent de cette “fétichisation du réel” qui rend l’œuvre pasolinienne absolument unique au sein du nouveau cinéma des années 1960. " Olivier Père - Les Inrocks